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Les USA planifient une frappe sur l'Iran

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Les USA planifient une frappe sur l'Iran Empty Les USA planifient une frappe sur l'Iran

Message  jeffe Mer 7 Mai - 18:13

Selon le Times, l’état major américain planifierait une opération de « frappe chirurgicale » en Iran contre une base des Gardiens de la Révolution servant de camp d’entrainement aux miliciens chiites irakiens.


Par Michael Smith, The Times, 4 mai 2008

L’armée américaine élabore des plans pour une « frappe chirurgicale » contre un camp d’entraînement de rebelles en Iran si les Gardiens de la Révolution continuent de tenter de déstabiliser l’Irak, selon des informations transmises la semaine dernière par des sources appartenant aux services de renseignement occidentaux. L’une de ces sources déclare que les Américains sont de plus en plus en irrités par la participation de membres des forces spéciales de la Brigade Al Qods des Gardiens de la Révolution à des opérations en Irak, l’entraînement de milices chiites et la contrebande d’armes dans le pays.

Malgré la posture belliqueuse du vice-président Dick Cheney, l’administration a remisé les plans d’attaque contre les installations nucléaires iraniennes depuis que Robert Gates a remplacé Donald Rumsfeld au poste de secrétaire à la Défense en 2006, indiquent ces sources.

Toutefois, les responsables militaires des États-Unis sont de plus en plus préoccupés par les ingérences iraniennes en Irak et sont déterminés à ce que les récents succès emportés ensemble par les forces irakiennes et américaines dans la ville portuaire de Bassora ne soient pas remis en cause par la Brigade Al-Qods.

« Si la situation à Bassora redevient ce qu’elle était auparavant, l’Amérique devrait en blâmer l’Iran et procéder à une « frappe chirurgicale » au-delà de la frontière sur un camp d’entraînement de militants situé au Khouzestan », déclare une source, faisant référence à une province iranienne frontalière.

Les responsables américains ont conscience que l’Iran ne mettra sans doute pas un terme à son implication en Irak et qu’une attaque américaine, même limitée, pourrait déclencher une escalade des combats.

Bien que les responsables américains de la défense soient fermement opposés à toute attaque sur les installations nucléaires iraniennes, à leur avis un raid sur un des camps de formation de miliciens chiites serait un message fort délivré à Téhéran.

Les Britanniques estiment l’armée américaine a tendance à surestimer les effets de l’implication iranienne en Irak.

Mais disent-ils, il ne fait guère de doute que les Gardiens de la Révolution exercent une influence sur les groupes dissidents de l’Armée du Mehdi du chef religieux radical Moqtada al-Sadr, qui ont été les cibles principales des dernières opérations menées à Bassora.

La chaîne de télévision CBS a indiqué la semaine dernière que des plans sont en cours d’élaboration pour une attaque contre l’Iran, citant un officier qui dénonce le « rôle de plus en plus hostile » de l’Iran en Irak.

Les informations relayées par les médias américains ne précisaient pas quelle pourrait être sur la cible d’une telle action et indiquaient que les installations nucléaires iraniennes étaient probablement l’objectif visé.

Selon les sources du Times, il ne s’agirait pas d’une attaque contre les installations nucléaires. « Le Pentagone n’est pas
du tout enthousiaste pour ça. Si une attaque se produit, ce sera sur un camp d’entraînement pour délivrer clairement à l’Iran le message de ne
pas interférer. »

Le président George W. Bush est réputé être déterminé à ne pas transmettre ce qu’il considère comme « le problème iranien » à son successeur. Une attaque limitée sur un camp d’entraînement pourrait donner le sentiment d’une action résolue, tout en étant acceptable à la
fois par Robert Gates et le commandant US en Irak, le général David Petraeus.
_____________________________________________________________________________________________________________________
source: ContreInfo


Dernière édition par jeffe le Jeu 15 Mai - 15:37, édité 1 fois
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Les USA planifient une frappe sur l'Iran Empty le Conseil National de Sécurité aurait donné son accord pour une frappe contre l’Iran

Message  jeffe Mar 13 Mai - 21:53

le Conseil National de Sécurité aurait donné son accord pour une frappe contre l’Iran




Selon Philip Giraldi, le Conseil National de Securité - à l’exception notable de Robert Gates - aurait donné son accord pour une frappe aérienne visant une base des Gardiens de la Révolution en Iran. Il affirme qu’un ultimatum enjoignant à l’Iran de cesser son soutien aux groupes militants s’est vu opposer une fin de non recevoir par Téhéran.

Par Philip Giraldi, The American Conservative, 9 mai 2008

Washington bruit aujourd’hui de spéculation et de rumeurs suggérant que le Conseil National de Sécurité a donné son accord de principe pour la mise en œuvre d’un plan d’attaque aérienne contre une base de la Brigade Al Qods des Gardiens de la Révolution iraniens qui serait utilisée pour l’entraînement des militants irakiens.

Le camp qui sera visé est l’un de ceux qui sont situés près de Téhéran. Le Secrétaire de la Défense Robert Gates a été le seul responsable a avoir demandé un délai avant que ne soit entreprise toute action offensive.

Cette décision de mise en oeuvre des projets d’attaque de l’Iran est le résultat direct des préoccupations exprimées au sujet de la détérioration de la situation au Liban, où le Hezbollah allié de l’Iran semble avoir pris le dessus contre les forces gouvernementales et pourrait être en mesure de dominer une situation politique conflictuelle.

La Maison Blanche a contacté le gouvernement iranien directement hier par l’intermédiaire les dirigeants de la région kurde d’Irak, qui ont toujours eu des liens étroits avec Téhéran. Les États-Unis ont exigé que l’Iran admette qu’il s’ingérait dans les affaires Irakiennes et s’engage également à prendre des mesures pour mettre fin à au soutien apporté à divers groupes militants.

L’Iran a également été mis en garde au sujet de son ingérence au Liban. Le gouvernement iranien aurait répondu rapidement, en réaffirmant sa position selon laquelle il ne discuterait pas de ces questions jusqu’à ce que les États-Unis mettent fin à leurs ingérences en utilisant des groupes dissidents iraniens.

Le sentiment d’une intransigeance iranienne perceptible allant de pair avec la situation libanaise ont convaincu la Maison Blanche que certains signaux sans équivoque devaient être envoyé aux dirigeants iraniens, probablement sous la forme de missiles de croisière.

On peut présumer que l’attaque sera aussi « précise » et limitée que possible, destinée à cibler uniquement la Brigade Al Qods et d’éviter les pertes civiles.

La décision de mettre en oeuvre ce plan d’attaque n’est pas finalisée. Le président devra encore donner l’ordre de lancement après que toutes les préparations auront été faites.

Philip Giraldi est un ancien membre de la CIA.
__________________________________________
Source: ContreInfo
Articles connexes:
Lyndon LaRouche : « Cheney envisage une frappe contre l'Iran en juin » (article remis à jour le 30/05)
Une attaque contre l’Iran aura des répercussions dévastatrices sur le Proche-Orient et le Golfe
Les conséquences des bombardements sur les installations nucléaires de l'Iran
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Les USA planifient une frappe sur l'Iran Empty L’administration Bush planifierait une frappe aérienne contre l’Iran avant le mois d’août

Message  jeffe Jeu 29 Mai - 9:43

Source:ContreInfo

L’administration Bush planifie de lancer une frappe aérienne contre l’Iran dans les deux prochains mois, a révélé à Asia Times une source bien informée, faisant écho à d’autres comptes-rendus apparus récemment dans les médias aux États-Unis.

Par Muhammad Cohen, Asia Times, 28 mai 2008 (extraits)

Deux sénateurs américains informés de l’attaque prévoient de prendre position publiquement à ce sujet et d’exprimer leur opposition, selon notre source, mais la tribune qu’ils doivent proposer au New York Times n’est pas encore publiée.

Notre source, qui a choisi de conserver l’anonymat, est un ancien diplomate de carrière américain qui fut assistant auprès du Secrétaire d’Etat, et est encore en activité dans les milieux diplomatiques. Elle nous a déclaré la semaine dernière que les États-Unis envisagent une frappe aérienne contre le Corps des Gardiens de la Révolution Iraniens (IRGC). Cette frappe aérienne viserait le siège de la brigade d’élite Al-Qods de l’IRGC. Cette brigade, dont les forces sont estimées à 90 000 soldats, a pour mission de propager la révolution Iranienne de 1979 dans toute la région.

Les objectifs de cette attaque pourraient inclure des garnisons de l’IRGC situées dans le sud et le sud-ouest de l’Iran, près de la frontière avec l’Irak. Des responsables américains ont affirmé à maintes reprises que l’Iran fournit une aide aux insurgés irakiens. En Janvier 2007, les forces américaines ont attaqué le consulat général iranien à Irbil, en Irak, arrêtant cinq membres du personnel, y compris deux diplomates iraniens, qui ont été détenus jusqu’en novembre. Au mois de septembre dernier, le Sénat américain a approuvé par un vote de 76 contre 22 une résolution exhortant le président George W. Bush à inclure l’IRGC sur la liste des organisations terroristes. Suite à cette résolution, la Maison-Blanche a décrété en octobre des sanctions contre la brigade d’Al-Qods, qualifiée de groupe terroriste

Notre source a déclaré que la Maison-Blanche considère la frappe aérienne proposée comme une action limitée visant à punir l’Iran pour son implication en Irak. Cette source, qui fut ambassadeur du temps de l’administration du Président HW Bush, n’a pas donné de précisions sur les types d’armes qui seraient utilisés dans l’attaque, ni sur le stade précis de la planification à ce jour. On ne sait pas si la Maison Blanche a déjà consulté les alliés sur cette frappe aérienne, ou si elle envisage de le faire.

Les informations fournies par l’administration ont provoqué l’alarme parmi les sénateurs, déclare notre source. Après avoir reçu des informations sur le projet de frappe aérienne lors de réunions tenues secrètes, la sénatrice Diane Feinstein, élue Démocrate de Californie, et le sénateur Richard Lugar, Républicain de l’Indiana, ont déclaré qu’ils allaient publier « sous quelques jours » une tribune dans le New York Times pour exprimer leur opposition, nous à déclaré notre source la semaine dernière. Mme Feinstein est membre de la Commission du Renseignement du Sénat et M. Lugar représente les Républicains à la Commission des Relations Extérieures.

Les bureaux du Sénat étant fermés pour cause de « Memorial Day », les sénateurs Feinstein et Lugar n’étaient pas joignables pour commenter ces informations.

Compte tenu de leur obligation de respecter le secret des informations classifiées, il est peu probable que les sénateurs aient l’intention de rendre public les plans de l’administration Bush ou les informations dont ils disposent à ce sujet. Toutefois, évoquer publiquement la question, même sans en révéler les détails, pourrait sans doute créer un mouvement d’opposition pouvant inciter l’administration Bush à reconsidérer son plan.
_____________________________________________
Publication originale Asia Times, traduction Contre Info
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Les USA planifient une frappe sur l'Iran Empty Re: Les USA planifient une frappe sur l'Iran

Message  jeffe Jeu 29 Mai - 9:44

Et comme on sait l'alignement de la politique étrangére française sur celle des USA ...
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Les USA planifient une frappe sur l'Iran Empty Iran : Le retour en force de l’option militaire

Message  jeffe Ven 13 Juin - 7:35

« Le fait même que l’option de la frappe militaire soit de retour dans le débat public signale un changement important dans le discours politique. » L’agence McClatchy analyse le récent regain des menaces contre l’Iran, tant à Washington qu’à Tel Aviv. L’option militaire, battue en brèche après le rapport du NIE, revient sur le devant de la scène. A cela deux raisons. Les faucons américains n’ont jamais abandonné leur projet de s’en prendre à l’Iran, et Israël s’inquiète de voir se refermer la fenêtre d’opportunité que lui offre l’administration Bush. Qu’importe que l’Iran ait fait une proposition de négociation sur tous les sujets de conflit, du nucléaire à la sécurité régionale. Qu’importe que Téhéran ait proposé la mise sur pied d’un consortium international de l’enrichissement d’uranium, destiné à prévenir la diversion des matériaux nucléaire. Qu’importe que l’enrichissement soit un droit reconnu par le TNP et une question de fierté nationale que les iraniens, toutes opinions confondues, ne braderont pas, régime des Mollahs ou pas. Qu’importe que les appels à un véritable dialogue se multiplient, à l’image de celui lancé par Brzezinski et Odom. Les partisans de la manière forte poursuivent obstinément leur travail de sape et le monde joue à la roulette Russe, dans une indifférence quasi-générale, et en France dans le silence assourdissant des politiques, alors même que l’atlantisme de l’Elysée fait de nous des belligérants potentiels. Au centre du dispositif, le doigt sur la gâchette, Bush, l’inspiré, écoute ses voix. Celle de Dieu, qui dit-il le conseille. Celle de la basse continue de Dick Cheney, l’imprécateur. Celle d’Olmert, le très partial conseiller spécial aux affaires Moyen Orientales. Nous voila prévenus. Le sort du monde dépend à nouveau de cet homme et de ses lubies, et le pire est à redouter, une fois de plus.

Par Dion Nissenbaum, McClatchy, 11 juin 2008

Au début de l’année, après que les agences de renseignement américaines aient déclaré que l’Iran avait interrompu son programme d’armes nucléaires, la probabilité d’une frappe des États-Unis ou d’Israël contre l’Iran avant la fin du mandat du Président Bush semblait éloignée.

Mais aujourd’hui, avec les pressions persistantes exercées par les faucons israéliens et les récentes préoccupations manifestées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, l’idée d’une frappe ciblée visant à détruire le programme nucléaire iranien occupe à nouveau le devant de la scène.

Au moment où Bush visite l’Europe afin d’obtenir un soutien pour d’éventuelles nouvelles sanctions contre l’Iran, les dirigeants israéliens se sont employés à préparer l’opinion en vue d’une éventuelle attaque militaire si l’action diplomatique échoue.

Les menaces exprimées publiquement ou en privé lors de réunions avec les dirigeants américains par les responsables israéliens ont concouru à installer l’idée qu’une attaque militaire pourrait être la seule façon de contrecarrer les ambitions nucléaires de l’Iran.

« La température monte », déclare Emily Landau, une spécialiste de l’Iran à l’Institut d’Etudes pour la Sécurité Nationale, un centre de recherche israélien indépendant.

Bush et le Premier Ministre israélien Ehud Olmert se sont rencontrés deux fois au cours des dernières semaines et ont eu de longues discussions sur l’Iran. Le directeur des services de renseignements US, Mike McConnell, s’est rendu en Israël pour y tenir des réunions privées, et le ministre des Transports israélien Shaul Mofaz a déclaré publiquement qu’une attaque militaire sur l’Iran pourrait être « inévitable ».

Au cours de sa visite en Allemagne, George W. Bush a affirmé que « toutes les options sont sur la table » si l’Iran n’abandonne pas son programme d’enrichissement de l’uranium.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a commenté les déclarations de Bush en se gaussant des dernières initiatives internationales.

« Ils ont essayé par des menaces militaires et des pressions politiques ... de nous arrêter sur notre chemin lumineux », aurait déclaré Ahmadinejad lors d’un rassemblement en Iran mercredi. « Mais aujourd’hui, ils ont constaté que tous leurs projets ont échoué. »

« Aujourd’hui, la nation iranienne se tient sur le sommet du nucléaire. »

Les analystes du renseignement sont en désaccord sur la probabilité d’une attaque militaire sur l’Iran avant que Bush ne quitte ses fonctions. Mais il y a par contre peu de désaccords sur les répercussions possibles, qui pourraient inclure des frappes de missiles contre Israël, une attaque contre les installations pétrolières de l’Arabie saoudite, une reprise des attaques sur Israël par les combattants du Hezbollah dans le sud du Liban, une résurgence de la résistance musulmane chiite contre les forces américaines en Irak ou une attaque contre le transport maritime de pétrole dans le golfe Persique, ce qui pourrait propulser le cours du pétrole brut bien au-delà de 200 dollars le baril.

Certains analystes interprètent les dernières menaces israéliennes comme une tentative pour faire pression sur l’Iran et l’amener à capituler devant les exigences occidentales. D’autres voient la campagne israélienne comme étant destinés à presser l’administration Bush de prendre l’initiative si les deux nations décident de lancer une attaque militaire sur l’Iran.

« Le scénario le plus probable est que les Israéliens s’entraînent et se préparent comme si ils étaient très déterminés - et cela fait partie d’un bluff destiné à obtenir un engagement des USA, » déclare John McCreary, un ancien analyste du renseignement du ministère de la Défense américain.

Le facteur clé pour toute décision de lancer une attaque militaire serait l’existence de renseignements fiables indiquant que l’Iran progresse rapidement sur son programme nucléaire.

« Je ne pense pas que nous disposions d’une preuve flagrante que nous pourrions produire et qui amène tout le monde à se rallier à nous », estime Landau, qui a récemment publié une étude intitulée « L’introuvable preuve flagrante » [1].

Mais Mme Landau considère que le débat international s’est modifié ces dernières semaines depuis que l’AIEA a exprimé ses « graves préoccupations » au sujet des ambitions nucléaires de l’Iran et demandé des explications supplémentaires à Téhéran.

Israël a déjà démontré sa capacité à lever les réticences des membres de l’administration Bush sur la nécessité de préparer une attaque préventive. Avant de lancer une frappe aérienne sur la Syrie en septembre dernier, Israël a fourni aux États-Unis des renseignements suggérant que Damas avait entrepris la construction d’une centrale nucléaire.

En avril, la CIA a rendu publiques des images détaillées de la cible frappée en Syrie et a indiqué qu’il s’agissait d’un réacteur nucléaire construit avec l’aide de la Corée du Nord. La Syrie a nié ces allégations. Des Inspecteurs internationaux devraient visiter le site pour la première fois, au plus tard ce mois-ci.

Devant le refus d’Ahmadinejad d’accepter jusqu’à aujourd’hui les demandes de la communauté internationale, certains analystes considèrent que le soutien à l’option de l’attaque militaire va croissant en Israël et aux États-Unis.

« Je pense que de plus en plus de gens se tournent vers l’option militaire comme pouvant être la seule chose qui puisse fonctionner, et les gens ont de plus en plus le sentiment que les négociations n’aboutiront pas », juge Meir Javendanfar, le co-auteur de l’ouvrage « Le Sphinx nucléaire de Téhéran. »

Les partisans de la ligne dure aux États-Unis et en Israël rejettent aussi l’idée que l’arsenal nucléaire des USA et d’Israël pourrait dissuader l’Iran d’utiliser de telles armes si il réussissait à s’en doter.

Le fait même que l’option de la frappe militaire soit de retour dans le débat public signale un changement important dans le discours politique.

La plupart des analystes rejetaient l’option militaire en décembre dernier après que les agences de renseignement des États-Unis aient indiqué que l’Iran avait abandonné son programme d’armement nucléaire en 2003 et ne pourrait que difficilement produire suffisamment d’uranium enrichi pour une bombe d’ici à 2010 ou 2015.

Bien que Bush et Olmert, aient contesté ces conclusions à l’époque, la publication de ce rapport avait rendu plus difficile la situation des partisans d’une action militaire rapide.

Depuis lors, Israël a partagé des informations en provenance de ses services de renseignement avec l’administration Bush.

La semaine dernière, Olmert s’est rendu à Washington et a eu de longues discussions avec Bush, portant principalement sur l’Iran.

« Chaque jour qui passe le monde agit, sous la direction des États-Unis, pour atteindre cet objectif qui est d’empêcher l’armement de l’Iran », a déclaré M. Olmert après avoir rencontré Bush.

Ce mercredi, le porte-parole d’ Olmert, Mark Regev, a déclaré que l’Iran devait comprendre qu’il doit renoncer à ses ambitions nucléaires afin de d’en retirer des bénéfices auprès de la communauté internationale.

« Ce n’est que si ils comprennent qu’il ont à effectuer un choix clair, et qu’il n’existe pas de marge de manœuvre, ce n’est qu’alors que la diplomatie pourra réussir », a déclaré Regev. « Je pense que en ce qui concerne les Iraniens il est important de manier à la fois la carotte et le bâton. »
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