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la fin du monde tel que nous l’avons connu. partie I

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la fin du monde tel que nous l’avons connu. partie I Empty la fin du monde tel que nous l’avons connu. partie I

Message  jeffe Sam 28 Juin - 7:27

Mike Davis : adieu à l’Holocène (I/II)


27 juin 2008

La vénérable société savante des Géologues Britanniques a proclamé dans l’indifférence générale la fin du monde tel que nous l’avons connu. L’époque de l’Holocène, débutée voici plus de 10 000 ans, s’est selon eux achevée pour laisser place à l’Anthropocène, nouvelle période ou l’empreinte humaine surdétermine l’ensemble des mécanismes naturels. Les bouleversements de l’écosystème terrestre sont d’une telle ampleur que l’évolution sur la planète prend un virage décisif, lourd de conséquences. Quelles sont nos chances de maîtriser ce processus ? les « mécanismes de correction » que la hausse des prix de l’énergie devrait induire joueront-ils le rôle que les scénarios du GIEC leur ont assigné ? L’état des lieux que dresse aujourd’hui Mike Davis ne laisse que peu de place pour l’optimisme.
Par Mike Davis, Tom Dispatch, 26 juin 2008

1. Adieu à l’Holocène

Notre monde, notre vieux monde que nous avons habité pendant les 12 000 dernières années, a disparu, même si aucun journal en Amérique du Nord ou l’Europe n’a encore publié sa notice nécrologie scientifique.

En Février dernier, tandis que les grues travaillaient au 141 ème étage de la tour Burj Dubaï (dont la hauteur atteindra bientôt deux fois celle de l’Empire State Building), la Commission de Stratigraphie de la Société Géologique de Londres, a posé une nouvelle borne dans l’histoire de cette science.

La société de Londres est la plus ancienne association scientifique au monde, fondée en 1807, et sa Commission agit comme un collège de cardinaux qui règlementent doctement l’échelle des temps géologiques. Les spécialistes de la stratigraphie découpent en tranche l’histoire de la Terre, qui est enregistrée dans les couches sédimentaires, selon une périodisation en « éons », ères, périodes et époques, qui sont délimitées par les « pointes » d’extinctions de masse, les grandes étapes de la l’évolution des espèces, et les changements brutaux dans la chimie de l’atmosphère.

En géologie, en biologie ou en histoire, la périodisation est un art complexe, controversé et la querelle la plus vive qu’ait connue la science britannique au dix-neuvième siècle - encore connue sous le nom de « Controverse du Dévonien » - avait pour objet les différences d’interprétation sur les Graywackes gallois et les Grès Rouge anglais. Plus récemment, des géologues se sont affrontés sur la façon de délimiter stratigraphiquement les oscillations des âges glaciaires au cours des derniers 2,8 millions d’années. Certains n’ont jamais accepté que la plus récente période inter-glaciaire chaude - l’Holocène - doive être caractérisée comme une « époque » uniquement parce qu’elle englobe l’histoire de la civilisation.

En conséquence, les stratigraphes contemporains ont défini des normes extrêmement rigoureuses pour la reconnaissance de toute nouvelle division géologique. Bien que l’idée de l’ « Anthropocène » - une époque définie par l’apparition de zones urbaines et de la société industrielle en tant que force géologique - ait été longtemps débattue, les stratigraphes avaient refusé de reconnaître la preuve incontestable de son existence.

Mais pour la société savante londonienne, cette position a été révisée.

A la question « Vivons-nous aujourd’hui dans l’Anthropocène ? » les 21 membres de la Commission ont répondu « oui » à l’unanimité. Ils ont apporté la preuve tangible que l’Holocène - la période interglaciaire au climat exceptionnellement stable qui a permis l’évolution rapide de l’agriculture et la civilisation urbaine - a pris fin et que la Terre est entrée dans « une période stratigraphique sans équivalent proche au cours des derniers millions d’années. » Outre l’accumulation des gaz à effet de serre, les stratigraphes ont également retenu pour critère la transformation du paysage par l’homme, qui « dépasse maintenant la production naturelle de sédiments [annuelle] d’un ordre de grandeur, et enfin « l’inquiétante l’acidification des océans, et la destruction impitoyable des biotes. [1] »

Cette nouvelle période, expliquent-ils, est définie à la fois par la tendance au réchauffement (dont le précédent le plus proche pourrait être la catastrophe connue sous le nom de Maximum Thermique du Paléocène Eocène, il y a de cela 56 millions d’années) et par la forte instabilité qui est prévue pour l’environnement. En termes sombres, ils avertissent que « la combinaison d’extinctions, de migrations mondiales des espèces et la généralisation du remplacement de la végétation naturelle par des monocultures agricoles produit un signal bio-stratigraphique caractérisque. Ces effets seront durables, car l’évolution future aura lieu à partir des populations survivantes (qui auront souvent été déplacés par l’homme). « L’Evolution elle-même, en d’autres termes, a été orientée vers une nouvelle trajectoire. »

2. Décarbonisation spontanée ?

La reconnaissance par cette Commission de la période Anthropocène coïncide avec l’apparition d’une controverse scientifique de plus en plus marquée sur le 4ème rapport d’évaluation publié l’an dernier par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le GIEC a pour mandat d’établir les niveaux de référence scientifique pour les efforts internationaux visant à atténuer le réchauffement de la planète, mais certains des plus éminents chercheurs dans ce domaine considèrent maintenant que ces scénarios de référence sont trop optimistes, voire même irréalistes [2].

Les scénarios actuels ont été définis par le GIEC en 2000 afin de modéliser l’évolution des émissions mondiales de CO2 sur la base de différentes « hypothèses » portant sur la croissance de la population ainsi que le développement technologique et économique. Certains des principaux scénarios du GIEC sont bien connus des décideurs et des militants de l’environnement, mais bien peu, en dehors de la communauté des chercheurs, ont effectivement pris connaissance des avertissements méthodologiques, en particulier l’hypothèse retenue par le GIEC selon laquelle une plus grande efficacité énergétique sera la conséquence « automatique » du développement économique futur. En effet, tous les scénarios, même la variante dite « business as usual », supposent qu’au moins 60% des réductions de carbone futures seront obtenues indépendamment de mesures visant spécifiquement la réduction des émissions.

Le GIEC a de fait placé tous ses espoirs, sinon ceux de la planète, dans les progrès dus aux mécanismes de marché, hors de toute planification. Il envisage une transition où les progrès accomplis vers une économie mondiale de l’après-carbone, seront le fait d’un processus qui exige implicitement que les revenus provenant de la hausse des prix de l’énergie finissent par être investis dans les nouvelles technologies et les énergies renouvelables. L’Agence Internationale de l’Energie a récemment estimé qu’il en coûterait 45 milliards de dollars pour réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Les accords du type de celui de Kyoto et les marchés des droits d’ émissions de carbone sont conçus - en une sorte d’analogue au principe keynésien « d’amorçage » [3] - pour combler le déficit entre la décarbonisation spontanée et les cibles d’ émissions fixées par chaque scénario. Ceci permet de ramener confortablement les coûts de la lutte contre le réchauffement de la planète à des niveaux qui correspondent à ce qui semble, du moins en théorie, être politiquement possible, comme le décrivent le rapport Stern sur les aspects économiques du changement climatique publié en 2006 ainsi que d’autres études.

Les critiques font toutefois valoir qu’il s’agit là d’un acte de foi, qui sous-estime gravement les coûts économiques, les obstacles technologiques, et les changements sociaux nécessaires pour maîtriser la croissance des gaz à effet de serre. Les émissions de carbone en Europe, par exemple, sont toujours en hausse, de manière spectaculaire dans certains secteurs, bien que l’Union Européenne se soit félicitée d’avoir mis en place un marché des droits d’émissions en 2005. Peu d’éléments indiquant que des progrès aient été obtenus en matière d’efficacité énergétique sont apparus au cours des dernières années, alors que c’est la condition sine qua non de la faisabilité des scénarios du GIEC. Bien que The Economist soit d’un avis divergent, la plupart des scientifiques estiment que depuis 2000, l’intensité énergétique a augmenté, ce qui signifie que les émissions de dioxyde de carbone mondiales ont augmenté au même rythme, voire légèrement plus rapidement que la consommation de l’énergie.

La production de charbon, en particulier, fait l’objet d’une renaissance spectaculaire, comme si le dix-neuvième siècle revenait hanter le vingt et unième siècle. Des centaines de milliers de mineurs subissent maintenant les conditions de travail qui avaient consterné Charles Dickens, en extrayant ce combustible polluant qui permet à la Chine d’ouvrir deux nouvelles centrales électriques au charbon chaque semaine. Dans le même temps, il est prévu que la consommation totale de carburants fossiles augmente d’au moins 55% au cours de la prochaine génération, avec des exportations de pétrole devant doubler en volume.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement, qui a mené sa propre étude sur les objectifs soutenables pour l’énergie, prévient qu’il faudrait « une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde d’ici à 2050 par rapport aux niveaux de 1990, afin de préserver l’humanité de la « zone rouge » d’un emballement du réchauffement (qui est en général défini comme une augmentation de plus de deux degrés centigrades durant ce siècle). Pourtant, l’Agence Internationale de l’Energie prévoit que, selon toute probabilité, ces émissions devraient en fait doubler au cours de cette période, libérant suffisamment de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour nous faire dépasser plusieurs seuils de basculement critiques.

Même si l’augmentation des prix de l’énergie entraîne l’extinction de l’espèce des 4x4, et attire plus de capital-risque en direction des énergies renouvelables, elle va également permettre d’ouvrir la boîte de Pandore des pétroles bruts parmi les bruts que sont les sables bitumineux canadiens et les pétroles lourds du Vénézuéla. Comme l’a rappelé un scientifique britannique, la dernière chose que nous devrions souhaiter (au nom du slogan de « l’indépendance énergétique ») c’est l’apparition de nouvelles frontières à conquérir dans la production d’hydrocarbures qui auraient pour effet d’accroître « la capacité de l’humanité à accélérer le réchauffement de la planète » et de ralentir la transition urgente vers une énergie sans carbone et des système de capture en cycle fermé.


Dernière édition par jeffe le Jeu 17 Juil - 23:18, édité 2 fois
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Message  jeffe Sam 28 Juin - 7:27


3. le business de la Fin-des-Temps


Pouvons-nous faire confiance à la capacité des marchés à réallouer les investissements des énergies anciennes vers les nouvelles - ou de consacrer les dépenses d’armement à une agriculture durable ? Nous sommes sans cesse soumis à une propagande (en particulier sur la télévision publique) qui nous explique comment les sociétés géantes telles que le pétrolier Chevron, le pharmacien Pfizer Inc, et l’agro-industriel Archer Daniels Midland œuvrent à sauver la planète en investissant leurs bénéfices dans la recherche et l’innovation qui produiront des carburants à faible teneur en carbone, de nouveaux vaccins, et des variétés de plantes plus résistantes à la sécheresse.

Le boom de l’éthanol produit à partir du maïs, qui a soustrait 100 millions de tonnes de céréales de l’alimentation humaine pour remplir les réservoirs des voitures américaines, démontre à quel point l’appellation « biocarburant » recouvre une réalité faite de subventions aux riches et de famine pour les pauvres. De même, le « charbon propre », malgré le soutien vigoureux du sénateur Barack Obama (qui défend aussi l’éthanol), n’est à l’heure actuelle qu’un énorme mensonge : 40 millions de dollars de publicité et une campagne de lobbying pour une hypothétique technologie que BusinessWeek a décrite comme étant « à des décennies de la viabilité commerciale. »

En outre il y a des signes inquiétants indiquant que les entreprises du secteur de l’énergie et les services publics sont en train de revenir sur leurs promesses de développer la capture du carbone et les technologies énergétiques alternatives. FutureGen, le projet emblématique de l’administration Bush [4] a été supprimé cette année, après que l’industrie houillère ait refusé de payer sa part du partenariat public-privé. De même, la plupart des projets du secteur privé sur la séquestration du carbone ont récemment été annulés. Au Royaume-Uni, Shell vient de se retirer du plus grand projet d’énergie éolienne au monde, le « London Array » [5]. Malgré leurs énormes campagnes de publicité, les sociétés du secteur de l’énergie, tout comme les sociétés pharmaceutiques, préfèrent surexploiter le bien commun, tout en laissant l’argent public, et non pas les bénéfices, financer les recherches urgentes et trop longtemps retardées qui sont effectivement entreprises.

D’autre part, le butin amassé grâce au prix élevé de l’énergie continue d’alimenter les opérations immobilières, les grattes-ciel, et les actifs financiers. Que nous ayons ou non réellement atteint le sommet du pic de Hubbert - celui du pic pétrolier - que la bulle spéculative sur le pétrole éclate ou non, ce dont nous sommes témoins c’est probablement le plus grand transfert de richesse de l’histoire récente.

Le McKinsey Global Institute, l’un des oracles écoutés avec respect à Wall Street, prédit que si le cours du baril de brut reste au-dessus de 100 dollar (il atteint aujourd’hui près de 140 dollar) les six pays membres du Conseil de Coopération du Golfe vont à eux seuls « bénéficier de près de 9 000 milliards de dollars de revenus cumulés d’ici à 2020. » Comme dans les années 1970, l’Arabie saoudite et ses voisins du Golfe, dont le produit intérieur brut total a presque doublé en l’espace de seulement trois ans, sont inondés de liquidités : selon une estimation récente de The Economist, les banques et les fonds d’investissement disposent d’un portefeuille de 2 400 milliards de dollars. Quelle que soit l’évolution des prix, l’Agence Internationale de l’Energie prévoit que « de plus en plus de pétrole proviendra de pays de moins en moins nombreux, principalement les membres de l’OPEP du Moyen Orient. »

Dubaï, qui n’a que de faibles revenus en provenance du pétrole, est devenu le centre financier régional pour ce vaste bassin de richesse, et a l’ambition de rivaliser à terme avec Wall Street et la City de Londres. Durant le premier choc pétrolier dans les années 1970, une grande partie des excédents de l’OPEP avaient été recyclés par le biais d’achats d’armements aux Etats-Unis et en Europe, ou via des dépôts dans des banques étrangères qui se sont transformés en prêts « subprimes » de l’époque et ont finalement ruiné l’Amérique Latine. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, les États du Golfe sont devenus beaucoup plus réticents à confier leurs richesses à des pays gouvernés par des fanatiques religieux, comme le sont les Etats-Unis (sic). Cette fois-ci, ils utilisent leurs « fonds d’investissement souverains » pour se garantir un meilleur contrôle des firmes financières qu’ils acquièrent, tout en investissant les montants fabuleux des revenus pétroliers pour faire naître dans les sables de l’Arabie des villes hyperboliques, des paradis de la consommation, et aménager des îles privées pour accueillir les stars du rock britannique et les gangsters Russes.

Il y a deux ans, lorsque les prix du pétrole étaient inférieurs de moitié au cours actuel, le Financial Times estimait que les nouvelles constructions prévues en Arabie saoudite et aux Emirats avaient déjà dépassé la valeur de 1 000 milliards de dollars. Aujourd’hui, ce chiffre pourrait avoisiner 1 500 milliards, dépassant de beaucoup la valeur totale du commerce mondial de produits agricoles. La plupart des cités-Etats du Golfe construisent de stupéfiants grattes-ciel. Parmi elles, Dubaï est la superstar incontestable. En un peu plus d’une décennie, 500 gratte-ciels y ont été bâtis, et l’émirat mobilise à l’heure actuelle un quart de toutes les grues existant dans le monde.

Ce super-boom du Golfe, que le célèbre architecte Rem Koolhaas décrit comme une « reconfiguration du monde », conduit les promoteurs de Dubaï à proclamer l’avènement d’un « mode de vie suprême » fait d’hôtels à sept étoiles, d’îles privées, et de yachts classe-J. Il n’est dès lors plus surprenant que les Émirats Arabes Unis et leurs voisins détiennent le record de la plus grande empreinte écologique par habitant de la planète. Pendant ce temps, les propriétaires légitimes des richesses pétrolières arabes, les masses entassées dans les logements défavorisés de Bagdad, du Caire, d’Amman, et de Khartoum, ne reçoivent guère plus que des emplois sur les champs pétroliers et des madrassas [6] subventionnées par l’Arabie Saoudite. Alors que les hôtes du Burj Al-Arab de Dubaï, le célèbre hôtel en forme de voile, jouissent du luxe des chambres à 5000 dollar par nuit, la classe ouvrière Cairote déclenche des émeutes de protestation contre le prix du pain devenu inabordable.
_____________________________________________


[1] Biote : désigne l’ensemble des plantes, micro-organismes et animaux que l’on trouve dans un biotope

[2] voir : Dangerous Assomptions (pdf) , Roger Pielke Jr, Tom Wigley and Christopher Green.

The technological challenge has been seriously underestimated by the IPCC.

The IPCC implicitly assumes that the bulk of the challenge of reducing future emissions will occur in the absence of climate policies. We believe that these assumptions are optimistic at best and unachievable at worst, potentially seriously underestimating the scale of the technological challenge associated with stabilizing greenhouse-gas concentrations.

[3] Keynes a mis en évidence le fait qu’une injection de liquidité provoquait une accroissement d’activité égal à un multiple de cette somme initiale, au fur et à mesure qu’elle est échangée de proche en proche par les agents économiques.

[4] FutureGen est un projet américain de centrale électrique à charbon produisant zéro émission de carbone.

[5] London Array : projet de ferme éolienne à 20 km de l’embouchure de la Tamise, qui représenterait 271 turbines pour une puissance allant jusqu’à 1 000 MW

[6] Madrassa : école islamique
__________________________________________
Publication originale Tom Dispatch, traduction et source:Contre Info
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