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Les systèmes ouverts - La libre expression comme base de départ
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Les systèmes ouverts - La libre expression comme base de départ
La liberté d'expression n'a de réalité que lorsqu'elle est conséquente à une réflexion construite. Cette réflexion construite menant à une vue "ouverte" et non "fermé".
Une vue ouverte serait une appréciation globale de la situation, avec une vision clair des enjeux en amont et en aval de l'instant X et des différents éléments intervenants.
Une vue fermée serait une appréciation centrée sur soi, considérant non plus un amont ni un aval, mais se situant au sommet de la chaine des évènements, le reste en découlant. La vérité se pliant au besoin de la démonstration de l'expression et non le contraire.
Une vue fermée ne pourra jamais produire une liberté d'expression, enfermant son auteur dans une inter-action d'avec son contexte basée sur une énumération erronée des enchainement de faits, ce qui conduit inexorablement vers des omissions et des contre-vérités. Cela pousse souvent son auteur à des pirouettes rhétoriques pour que n'apparaissent que le moins possibles les incertitudes de ses propos, le pas vers la manipulation par le langage n'étant pas loin. (ce qui n'implique évidement pas le contraire. Celui qui pratique la manipulation par le langage n'est pas de fait un ignorant mais un "ometteur" du contexte.)
Une vue ouverte, si elle nécessite par contre une certaine rigueur voir un certaine discipline intellectuelle, ce qui peut parfois rendre l'expression moins spontanée, mène plus surement et plus systématiquement à une liberté d'expression. Même incomplète, l'analyse tenant compte de ces zones non-remplies du savoir de son auteur, lui permet quand même d'échafauder une structure de réflexion, qu'il pourra compléter plus tard, soit par l'inter-action avec son contexte (interlocuteur entre autre) soit par auto-documentation, lui permettant d'être sur une structure de pensées évolutives car ne cherchant pas une fin, mais de saisir un instant X dans une continuité d'évènements. Libre donc car non-enfermé dans une finalité.
La libre expression, que l'on peut apparenter, mais pas confondre, avec la liberté d'expression, n'est pas, selon la définition populaire, la liberté de dire ce qui nous passe par la tête, mais bien une discipline intellectuelle nécessitant d'autant plus de rigueur qu'elle se veut libre de dire.
La liberté d'expression, tout comme sa sœur, la libre expression n'est donc pas:
- "J'ai le droit de dire ce que je veux !"
Mais:
- "J'ai le devoir de dire ce que je sais !" Pas un mot de plus ou de moins.
A de très rare exception, l'expression d'une opinion n'est libre que parce qu'elle laisse ouverte la porte à la prochaine étape de l'opinion.
Il en va ainsi de tout système.
Tenter de le définir en le finissant conduit à le terminer, à le rendre avec certitude obsolète.
Un système ne peut-être immobile. Tout dans l'univers, bouge, se transforme. même très lentement, il y a évolution, mutation. Même la pierre évolue.
Un système ne peut se définir que par une double définition:
- son état à un instant X
- la place de cet état dans la chaine que constituent la succession d'instants W/X/Y/Z.
La libre expression, lorsqu'elle ne se reconnait pas faisant partie d'une chaine évolutive, se coupe de cette chaine, devient à elle-seule système sans successeur, donc fini, donc obsolète.
Son seul espoir de perdurer dans le temps est de rebondir encore et encore sur elle-même, un peu comme les shadoks qui pompaient, pompaient....
Une vue ouverte serait une appréciation globale de la situation, avec une vision clair des enjeux en amont et en aval de l'instant X et des différents éléments intervenants.
Une vue fermée serait une appréciation centrée sur soi, considérant non plus un amont ni un aval, mais se situant au sommet de la chaine des évènements, le reste en découlant. La vérité se pliant au besoin de la démonstration de l'expression et non le contraire.
Une vue fermée ne pourra jamais produire une liberté d'expression, enfermant son auteur dans une inter-action d'avec son contexte basée sur une énumération erronée des enchainement de faits, ce qui conduit inexorablement vers des omissions et des contre-vérités. Cela pousse souvent son auteur à des pirouettes rhétoriques pour que n'apparaissent que le moins possibles les incertitudes de ses propos, le pas vers la manipulation par le langage n'étant pas loin. (ce qui n'implique évidement pas le contraire. Celui qui pratique la manipulation par le langage n'est pas de fait un ignorant mais un "ometteur" du contexte.)
Une vue ouverte, si elle nécessite par contre une certaine rigueur voir un certaine discipline intellectuelle, ce qui peut parfois rendre l'expression moins spontanée, mène plus surement et plus systématiquement à une liberté d'expression. Même incomplète, l'analyse tenant compte de ces zones non-remplies du savoir de son auteur, lui permet quand même d'échafauder une structure de réflexion, qu'il pourra compléter plus tard, soit par l'inter-action avec son contexte (interlocuteur entre autre) soit par auto-documentation, lui permettant d'être sur une structure de pensées évolutives car ne cherchant pas une fin, mais de saisir un instant X dans une continuité d'évènements. Libre donc car non-enfermé dans une finalité.
La libre expression, que l'on peut apparenter, mais pas confondre, avec la liberté d'expression, n'est pas, selon la définition populaire, la liberté de dire ce qui nous passe par la tête, mais bien une discipline intellectuelle nécessitant d'autant plus de rigueur qu'elle se veut libre de dire.
La liberté d'expression, tout comme sa sœur, la libre expression n'est donc pas:
- "J'ai le droit de dire ce que je veux !"
Mais:
- "J'ai le devoir de dire ce que je sais !" Pas un mot de plus ou de moins.
A de très rare exception, l'expression d'une opinion n'est libre que parce qu'elle laisse ouverte la porte à la prochaine étape de l'opinion.
Il en va ainsi de tout système.
Tenter de le définir en le finissant conduit à le terminer, à le rendre avec certitude obsolète.
Un système ne peut-être immobile. Tout dans l'univers, bouge, se transforme. même très lentement, il y a évolution, mutation. Même la pierre évolue.
Un système ne peut se définir que par une double définition:
- son état à un instant X
- la place de cet état dans la chaine que constituent la succession d'instants W/X/Y/Z.
La libre expression, lorsqu'elle ne se reconnait pas faisant partie d'une chaine évolutive, se coupe de cette chaine, devient à elle-seule système sans successeur, donc fini, donc obsolète.
Son seul espoir de perdurer dans le temps est de rebondir encore et encore sur elle-même, un peu comme les shadoks qui pompaient, pompaient....
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