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Crise immobilière : le doute atteint les promoteurs français
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Crise immobilière : le doute atteint les promoteurs français
Crise immobilière : le doute atteint les promoteurs français
Les promoteurs réunis jusqu'à ce soir en congrès à Saint-Malo tablent désormais sur une baisse de 15 % à 20 % des ventes de logements neufs en France. Ils écartent néanmoins le spectre de la récession.
Les promoteurs immobiliers français font preuve de volontarisme. La Fédération des promoteurs constructeurs (FPC) n'a-t-elle pas placé son 38e congrès, ouvert hier à Saint-Malo, sous le thème « L'Immobilier et la croissance ». Et ce, au moment même où les derniers chiffres de conjoncture semblent marquer le début du retournement du marché du logement neuf dans l'Hexagone. Les professionnels, la FPC comme Guy Nafilyan, PDG de Kaufman & Broad (lire ci-dessous) tablent désormais sur une baisse de l'ordre de 15 % à 20 % des ventes de logements neufs en France en 2008. « Depuis plusieurs mois, nous expliquions à nos adhérents que la forte croissance de l'immobilier de 2000 à 2007 ne pouvait se poursuivre. On s'attendait à une baisse, mais le recul de 28 % des ventes de logements au cours du premier trimestre 2008 est supérieur à nos estimations initiales, de l'ordre de moins 20 % », a dû admettre, hier, Jean-François Gabilla, président de la FPC. L'Insee confirme cette tendance, et prévoit que « l'investissement résidentiel des ménages, encore en croissance l'année dernière, devrait nettement baisser en 2008 ». Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université de Paris X-Nanterre, estime même que 2008 devrait être la « première des années de récession pour l'immobilier ».
Limiter l'inflation des prix
Malgré cette chute, qui devrait ramener à 110.000 le nombre de logements neufs vendus, les promoteurs veulent conjurer le spectre d'un éclatement de la bulle immobilière, comparable à celui du début des années 1990. « Nous avons baissé de l'ordre de 25 % le nombre de nos nouveaux programmes au cours des mois écoulés », se rassure Jean-Marc Trihan, le dirigeant du groupe rennais Lamotte. Mais aucune éclaircie ne semble annoncée avant 2010. « D'ici là, il va falloir s'ajuster au marché », renchérit Jean-Renaud Vidal, président de Bouwfonds Marignan Immobilier, pour se mettre à l'abri des dommages collatéraux de cette crise. « Les plus vulnérables sont les promoteurs, dont 100 % des activités se concentrent dans les produits d'investissement et de défiscalisation », analyse-t-on chez Nexity. Kaufman & Broad confirme la faiblesse de ce segment, où il a enregistré un taux de désistement d'environ 60 %. Pour aider la profession à redresser la tête, le président de la Fédération des promoteurs constructeurs réclame « une pause dans les textes législatifs et réglementaires », car ils induisent toujours des surcoûts. Les professionnels souhaitent également que les collectivités s'engagent dans une véritable politique foncière afin de constituer de la réserve et limiter l'inflation des prix. Ils ne restent pas pour autant les bras croisés et agissent aussi sur leur modèle économique. « Nous cherchons à baisser nos prix de revient », explique Serge Grzybowski, président-directeur général du groupe Icade (4.500 logements par an), grâce à des négociations serrées avec les fournisseurs.
Tous les professionnels présents à Saint-Malo se disent très vigilants, mais veulent conserver une bonne dose d'optimisme, « car la demande reste forte ». A charge pour eux de trouver les moyens de s'y adapter afin de limiter la hausse du taux de désistement des acheteurs potentiels, à près de 27 % aujourd'hui quand il était de seulement 15 % voilà quelques mois.
____________________________________Les promoteurs immobiliers français font preuve de volontarisme. La Fédération des promoteurs constructeurs (FPC) n'a-t-elle pas placé son 38e congrès, ouvert hier à Saint-Malo, sous le thème « L'Immobilier et la croissance ». Et ce, au moment même où les derniers chiffres de conjoncture semblent marquer le début du retournement du marché du logement neuf dans l'Hexagone. Les professionnels, la FPC comme Guy Nafilyan, PDG de Kaufman & Broad (lire ci-dessous) tablent désormais sur une baisse de l'ordre de 15 % à 20 % des ventes de logements neufs en France en 2008. « Depuis plusieurs mois, nous expliquions à nos adhérents que la forte croissance de l'immobilier de 2000 à 2007 ne pouvait se poursuivre. On s'attendait à une baisse, mais le recul de 28 % des ventes de logements au cours du premier trimestre 2008 est supérieur à nos estimations initiales, de l'ordre de moins 20 % », a dû admettre, hier, Jean-François Gabilla, président de la FPC. L'Insee confirme cette tendance, et prévoit que « l'investissement résidentiel des ménages, encore en croissance l'année dernière, devrait nettement baisser en 2008 ». Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université de Paris X-Nanterre, estime même que 2008 devrait être la « première des années de récession pour l'immobilier ».
Limiter l'inflation des prix
Malgré cette chute, qui devrait ramener à 110.000 le nombre de logements neufs vendus, les promoteurs veulent conjurer le spectre d'un éclatement de la bulle immobilière, comparable à celui du début des années 1990. « Nous avons baissé de l'ordre de 25 % le nombre de nos nouveaux programmes au cours des mois écoulés », se rassure Jean-Marc Trihan, le dirigeant du groupe rennais Lamotte. Mais aucune éclaircie ne semble annoncée avant 2010. « D'ici là, il va falloir s'ajuster au marché », renchérit Jean-Renaud Vidal, président de Bouwfonds Marignan Immobilier, pour se mettre à l'abri des dommages collatéraux de cette crise. « Les plus vulnérables sont les promoteurs, dont 100 % des activités se concentrent dans les produits d'investissement et de défiscalisation », analyse-t-on chez Nexity. Kaufman & Broad confirme la faiblesse de ce segment, où il a enregistré un taux de désistement d'environ 60 %. Pour aider la profession à redresser la tête, le président de la Fédération des promoteurs constructeurs réclame « une pause dans les textes législatifs et réglementaires », car ils induisent toujours des surcoûts. Les professionnels souhaitent également que les collectivités s'engagent dans une véritable politique foncière afin de constituer de la réserve et limiter l'inflation des prix. Ils ne restent pas pour autant les bras croisés et agissent aussi sur leur modèle économique. « Nous cherchons à baisser nos prix de revient », explique Serge Grzybowski, président-directeur général du groupe Icade (4.500 logements par an), grâce à des négociations serrées avec les fournisseurs.
Tous les professionnels présents à Saint-Malo se disent très vigilants, mais veulent conserver une bonne dose d'optimisme, « car la demande reste forte ». A charge pour eux de trouver les moyens de s'y adapter afin de limiter la hausse du taux de désistement des acheteurs potentiels, à près de 27 % aujourd'hui quand il était de seulement 15 % voilà quelques mois.
source: www.lesechos.fr
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