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DEBAT CRITIQUE VALEUR

2 participants

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DEBAT CRITIQUE VALEUR Empty DEBAT CRITIQUE VALEUR

Message  scilicet Mer 19 Mar - 7:14

Ceci est une proposition peut-être provisoire et évidemment amendable, qui repose sur une exigence morale et politique: la critique de l'idéologie néolibérale (pour les uns), du système capitaliste (pour les autres). En partant, par exemple, du texte de Rocard cité dans la rubrique "documentation", on voit bien que ce texte est une violente charge contre le néolibéralisme comme dévoiement de l'économie de marché capitaliste dont Rocard admet les prémisses et la philosophie. Sa critique du néolibéralisme n'est pas une critique du capitalisme dont il défend une vision morale, capitalisme qu'il justifie. C'est une critique non-marxiste. Qui ne remet pas en cause l'existence même du Capital, au contraire, qui promeut un Capital débarassé de sa perversion néolibérale.
Il existe, et depuis longtemps, une autre critique de l'économie politique et qui remet en cause l'existence même du Capital; elle existe depuis longtemps mais change et évolue dans ses termes depuis les années 80-90. C'est la critique marxiste, voire néomarxiste ou postmarxiste suivant les auteurs.
S'élève donc contre l'idéologie, voire pour certains la théologie néolibérale une double critique, ou une critique sur deux fronts: une critique marxiste, une critique non-marxiste.
Le débat de fond, ce qui s'impose d'emblée, est celui de la valeur, débat que les néolibéraux évacuent prestement au prix d'un fétichisme théorique, c'est-à-dire au prix d'une dénégation discursive.
Donc, un débat marxistes/non-marxistes. Pour ma part, et dans l'état actuel de mes connaissances, je situerai la critique marxiste renouvelée dans le champ d'"Espace Marx" et la revue "Actuel Marx Confrontation" (accessibles sur le net). Et la critique non-marxiste dans le champ "socialiste" autour de Jacques Généreux, Bernard Marris,etc politiquement représentée par Rocard. Dans cette critique non-marxiste on peut aussi y inclure ce qui tourne autour de la revue du MAUSS, c'est-à-dire l'économie du don (accessible sur le net également).
En bref, il s'agit de répondre à la question: le capitalisme est-il acceptable, amendable ou condamnable?

scilicet

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DEBAT CRITIQUE VALEUR Empty Re: DEBAT CRITIQUE VALEUR

Message  jeffe Sam 22 Mar - 15:15

En bref, il s'agit de répondre à la question: le capitalisme est-il acceptable, amendable ou condamnable?
Le système monétaire en s'organisant et prenant le contrôle de toute activité humaine a dépassé son rôle premier: organiser les échanges commerciaux, prémices du marché mondiale.
Il devient alors un modèle de société dit "capitalisme". L'argent étant devenue le "sang" de la société, le système monétaire les vaisseaux sanguins, prenant ainsi le contrôle de la vie. Pas d'argent, pas de vie.
Or le libéralisme qui amena l'ultra libéralisme détourne le sang au profit de certains organes et détriment d'autres.
Grosso-modo, 1/2 siècle et les sociétés capitalistes deviennent un grand corps malade.
Pas besoin de mes jambes, puisque je n'ai plus besoin de marcher.
Sauf que les jambes, à ne plus être suffisamment irriguées, pourrissent. La gangrène se répand dans tout le corps.
Et c'est tout le système qui se retrouve menacé de mort.
La tentation de couper le membre gangréné n'est-elle pas une sinistre réalité d'aujourd'hui ? (>>> Sarko ?)

Première constatation: prenons l'exemple du crédit mutuel
Au départ est une action "mutualiste" d'entre-aide. Aujourd'hui, une banque privée libérale.
Que ce soit des € ou des grains de sel, le principe est le même. Mettre en commun tout ou partie des richesses pour que chacun, à un moment, puisse être aidé à se réaliser pour peu que chacun n'en "abuse" pas.

deuxième constatation: la notion de bien être s'est vu remplacé par la quantité d'argent qu'il faut pour l'atteindre. Et du coup, posséder signifie "j'ai de l'argent" donc du bien être.
Mais oublie t-on pas que le bien-être, ce peut être flâner au bord d'un ruisseau, se payer une aprem de "rien faire". Peindre, écrire...
Je crois qu'au delà de la question du capitalisme, se pose la question du travail.
Le travail offre à l'être humain de nombreuses vertus.
-gagner de l'argent (soit, mais est-ce une vertu ?)
mais aussi
-réalisation de soit: je suis fier de ce que j'ai fait
-apprentissage du dépassement de soi: J'ai travaillé dur mais quel résultat !
-le don de soi: je suis fier d'avoir aidé mon voisin à réparer sa maison, une amitié nous lie désormais.
-l'esprit d'entreprise: je peux construire moi-même ma maison.
-l'esprit d'équipe: ensemble nous avons...
-l'apprentissage de la valeur des choses: une chose ne vaut pas 100€ mais l'effort qu'il faut produire pour l'avoir.

En ne retenant que la valeur pécuniaire du travail, nous nous coupons de toute les autres richesses du travail.

-Troisième constatation: On ne travail plus pour acquérir du bien être mais de l'argent. Sans but réel, on travail tout le temps. Et on achéte tout. Pourquoi devrais-je travailler 35h si 15h me suffisent à atteindre le bien-etre que seul l'argent peut me procurer ? J'ai besoin d'1 ordinateur, et je ne peux que l'acheter. Mais ma table de cuisine, je peux la fabriquer moi même, j'ai plus besoin de temps que d'argent pour cela.
sachant aussi que le travail perpétuel induit un sentiment de frustration qui nous pousse à acheter par compensation des tas de trucs inutiles.
Je sors du boulot, vidé. Alors pour me réconforter, car j'ai besoin de sentir que mon travail produit du bien-être, j'achéte un truc dont le seul but est de dire "merde, je me fais plaisir". Et le truc est souvent bien inutile... et cette argent bien inutilement dépensé m'oblige à retourner au boulot le lendemain.


-Quatrième constatation:un seul systéme régle tout. Pourquoi plusieurs systémes ne cohabiteraient-ils pas ?
le chalenge serait alors, non pas de modifier une fois encore tel ou tel système mais de trouver les passerelles entre plusieurs systèmes.
Que les socialo-communistes vivent comme il leur siait, les capitalistes comme ils veulent, les anars et autres altermondialistes comme bon leur semble, et non point dans l'indifférence de l'autre mais en collaboration étroite et juste.

Pour conclure, n'avons nous pas besoin les uns des autres, et ce dans le plus grand respect de la particularité des uns et des autres.

Moi je suis un artiste, on me dit: travaille !!!
Mais je fais que ça !!!
Sauf que cela ne me rapporte aucun argent, suis-je inutile ? Aux capitalistes comme aux communistes, comme aux anars ?
Pourtant je sens en moi une richesse toute utile...
jeffe
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Message  jeffe Sam 22 Mar - 16:21

En bref, il s'agit de répondre à la question: le capitalisme est-il acceptable, amendable ou condamnable?
Pour répondre à votre question, je crois que le capitalisme (et l'argent en général) doit être remis à sa place, un outil permettant au système de faire face aux enjeux de société et au probléme collectifs ou individuel.
Il ne doit plus être Le Système.
C'est notre société qui doit revoir ses propres valeurs, redéfinir ce qu'est le collectif et ce qu'est l'individu dans ce collectif.
Je crois qu'il faut se poser la question suivante: Avons nous un projet de civilisation ?
(Sarko s'est approprié lâchement ce concept, mais la question était bonne, je crois)
Voir ce texte ? >>>>
Vers un Projet Sociétal Global (Site de Pierre F. GONOD)
jeffe
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