La peinture de MOSS

Peut-être Marina vous en dira un peu plus ?

On ne peut parler de la peinture de Moss sans évoquer son parcour d'homme.
Moss a toujours peint depuis l'enfance, il rêvait d'être dessinateur de BD, ce qui a failli se réaliser pour le magazine Métal Hurlant dans les années 80.
Mais le quotidien boulot, femme, enfants ne lui laisse que peu de temps pour s'investir totalement dans sa passion...
Periode de chomage dans les années 90, problèmes familliaux, dettes, suite à l'achat d'un resto qui fait faillite...
Il se lance à corps perdu dans les braquages de banques, à son douzième braquage, il est arrété...
Il sera condamé à 13 ans de prison...
4 ans à Villeneuve les Maguelone et 3 ans en centrale à Muret.
Moss décide alors de s'évader...en peignant.
Sa soeur organise les expos et lui peint, jusquà 10 heures par jour, sans relache.
Très vite pour les médias il deviendra Moss, le peintre taulard.
Sa peinture evoluera au fil des années,esprit polar pas très loin de la BD, expressionnisme, flirtant avec l'art brut.
Pendant toutes ces années d'incarcération, les expos s'enchainent au rythme de 5 par an, sans jamais présenter les mêmes oeuvres, sa rage créatrice en etonnera plus d'un à l'extèrieur comme à l'intèrieur de la prison.
Il est libéré en 2004 en conditionnelle, grâce à sa peinture.
Aujourd'hui il vit de et pour son art, sans concession.
Ses oeuvres ont toujours autant de force,Moss, l'artiste taulard est de venu Moss, l'artiste libéré.


Vous pouvez le rencontrer au Festival" La caravane des arts singuliers"
jusqu'au 19 avril au Centre Culturel B. de Frédol à Villeneuve les Maguelone.
Une quarantaine d'artistes "hors normes" exposent leurs oeuvres, à voir absolument.

Au fait...je suis sa soeur...et il m'étonne toujours...

C'est compliqué l'humain et la justice. Je me dis si on suit le parcours d'une personne on peut l'empêcher de sombrer dans les conneries parfois, mais tous mêmes en sombrant ne vont pas dans les conneries, parce que parfois il ou elle ne fréquente pas les mauvaises personnes au mauvais moment... et puis, je me dis si on tend la main à quelqu'un, la bonne, en l'empêche de déraper. Donc tout ça se fait en amont.

Mais quand le "mal" est fait, il est difficile à la justice de revenir en arrière, parce que les gens victimes de cette action mauvaise eux ne peuvent revenir en arrière...

Alors après c'est vrai que tel que notre monde (la France) est fait aujourd'hui, un coupable d'un délit ou d'un crime passe parfois par la case prison. Et je me dis que toute prison à sa fenêtre, mais il faudrait savoir sur quel horizon s'ouvre celle des prisons françaises.

Je trouve cela merveilleux que Moss est pu s'offrir sa propre fenêtre, son propre horizon. Cela me fait penser que si on lui avait tendu la main au bon moment, s'il n'avait sans doute pas fréquenté la (ou les) mauvaise(s) personne(s) quand il allait au plus mal (je ne pense pas qu'on fasse 12 braquages de banque - ce qui suppose aussi donc port d'arme et menace sur le personnel et les clients - seul, sans au moins un complice.) peut-être n'aurait-il pas sombrer dans la délinquance.

En même temps, sa peinture ne reflète-t-elle pas son parcours ?

Oui, c'est difficile l'Humain et la Justice.

marina a écrit:On ne peut parler de la peinture de Moss sans évoquer son parcour d'homme.
Moss a toujours peint depuis l'enfance, il rêvait d'être dessinateur de BD, ce qui a failli se réaliser pour le magazine Métal Hurlant dans les années 80.
Mais le quotidien boulot, femme, enfants ne lui laisse que peu de temps pour s'investir totalement dans sa passion...
Periode de chomage dans les années 90, problèmes familliaux, dettes, suite à l'achat d'un resto qui fait faillite...
Il se lance à corps perdu dans les braquages de banques, à son douzième braquage, il est arrété...
Il sera condamé à 13 ans de prison...
4 ans à Villeneuve les Maguelone et 3 ans en centrale à Muret.
Moss décide alors de s'évader...en peignant.
Sa soeur organise les expos et lui peint, jusquà 10 heures par jour, sans relache.
Très vite pour les médias il deviendra Moss, le peintre taulard.
Sa peinture evoluera au fil des années,esprit polar pas très loin de la BD, expressionnisme, flirtant avec l'art brut.
Pendant toutes ces années d'incarcération, les expos s'enchainent au rythme de 5 par an, sans jamais présenter les mêmes oeuvres, sa rage créatrice en etonnera plus d'un à l'extèrieur comme à l'intèrieur de la prison.
Il est libéré en 2004 en conditionnelle, grâce à sa peinture.
Aujourd'hui il vit de et pour son art, sans concession.
Ses oeuvres ont toujours autant de force,Moss, l'artiste taulard est de venu Moss, l'artiste libéré.


Vous pouvez le rencontrer au Festival" La caravane des arts singuliers"
jusqu'au 19 avril au Centre Culturel B. de Frédol à Villeneuve les Maguelone.
Une quarantaine d'artistes "hors normes" exposent leurs oeuvres, à voir absolument.

Au fait...je suis sa soeur...et il m'étonne toujours...

ha les frangines soutiennent leurs frères !
aller va ! moss c'est un peu un bricoleur du sublime ! une qualification, une définition applicable à certaine personne dont il fait parti! un artiste à malice où le jeu se complique en processus de décomposition et le peinturlureur avoisine l'esthétisme forcené, agressif presque! un comble ici! devant l'apparence géométrique des aplats stratégiques aux jeux de lumières où se mêle le mythe des séries de signes proche de l'athéisme et l'attitude du pinceau frontal à l'aboutissement du travail dessine un aveu touchant l'inquiétude maladive avec élégance, une sorte d'équilibre supérieur. On regarde tranquillin la clairière mouvementée des oeuvres comme un caractère trempé!

Hé! Oui crabe à roulette les frangines sont là pour les frangins!
En reconnaissance de l'enfance patagée et du monde magique qu'il (le frangin) me proposait de découvrir, en cachette, pour surtout ne pas le partager avec les adultes, bien trop occupés à faire la guerre dans le pays où nous vivions.
A l'age adulte les choses se gâtent, quelques centaines ou milliers d'heures de parloir,
je ne sais plus, tous les deux face à ce desastre...
Allez, on reprend tout à zéro,
etonnes moi avec tes pinceaux, racontes moi une histoire, la tienne, celle des autres,
fais péter les murs avec les couleurs,
je suis là et je me charge de te faire sortir de cette machine qui brise les hommes au lieu
de les aider à se reconstruire.
Bon vent mon frère...

à tous les frères auxquels manque une frangine!
marina, bettina, voyez-vous les filles, les artistes ou pseudo-artistes enfin les gens qui considèrent que leurs oeuvres aux supports divers, matières tout azimut, à partir de l'instant ou ils créent ce qu'ils nomment un relâchement sévère face à leur existence envers eux-même, se dandinent au gré des pinceaux, couteaux et autres accessoires notables sensoriels que le commun des mortels auraient du mal à comprendre, percevoir un reliquat d'avenir que le monde qui les entour surgit au désespoir divin des couleurs naturelles, aux pigments biologiques de la terre nourricière, que même les denrées chlorophylienne où le vert ténébreux domine en ce sens si difficile de la maîtrise nuancée, le voyage que le créateur artiste devient acteur de son imaginaire est perçu comme une profonde esquisse, là, le devenir subtil de la transformation pénètre jusqu'aux tripes cérébralement technique de l'art dans tout ces états et encore, l'on devine la lecture génératrice de la transgression de l'être à travers l'être ou paraître et ceci devient une symbiose synergique de la personne sur un espace qu'il convient de considérer d'environnementiel face aux éléments, celà dit chaque artiste dévoile son art à partir d'une sensibilité relative de cet environnement qui figure son dans équilibre relationnel des acquis d'éducations familiaux, du destin travailliste et peut-être d'un passé lourd ou en tous cas d'une touche subjective d'affinité a transcrire une volonté a démontrer, mais les talents sont magnifiquement nombreux et puis celà se concrétisent par la peinture, sculpture..etc. et aussi la musique, une forme d'art qui accompagne la toile sur une portée......
donc bienvenue aux frangines et frangins à qui le ressenti artistique provoque en eux une émule de questionnement que seules les matières grises stimulent leurs esprits critiques et ce, de plusieurs manières! c'est discutable!

Bientôt le Site !!!