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L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici dix ans

2 participants

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L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici dix ans Empty L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici dix ans

Message  jeffe Lun 28 Avr - 18:20

L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici dix ans Callot10
Source image Blog de Renard L'éveillé


Edition originale sur "le devoir.com"
Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir, 24 avril 2008

La température moyenne du globe pourrait augmenter sensiblement d'ici sept à dix ans


L’équilibre climatique de l’hémisphère nord pourrait « basculer » d’ici sept à dix ans, provoquant une hausse aussi subite que sensible de la température moyenne du globe, en raison de la disparition de plus en plus prévisible de la calotte polaire en été et du réchauffement de l’océan Arctique.

C’est ce qu’affirme Louis Fortier, océanographe de l’université Laval, qui est aussi le directeur d’Articnet, le plus important programme de recherche en réseau sur les changements climatiques à travers le Canada. Ce programme comprend notamment un important volet d’études dans l’océan Arctique lui-même avec le brise-glace Amundsen. Ce dernier est présentement en pleine dérive pour étudier la polynie circumpolaire, soit le mouvement des glaces en fractionnement à la fin de l’hiver.

Le professeur Fortier, qui prononcera ce soir, au Cœur des sciences de l’UQAM, une conférence sur l’accélération des changements climatiques au-delà de toutes les prévisions [1], rejoint les conclusions de plusieurs autres éminents chercheurs, dont James Hansen, qui dirige le Goddard Institute de la NASA. Hansen soutient depuis quelques semaines que l’humanité a franchi en 1990 le seuil critique dans le dossier des changements climatiques, lorsque la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère terrestre a dépassé le cap des 350 parties par million (ppm). Nous en sommes présentement à 385 ppm et cette concentration augmente au rythme de 2 à 3 ppm par année. Goddard comme Louis Fortier estiment cependant que la partie n’est pas perdue, mais
« que le monde doit se réveiller et vite ! »

Selon Louis Fortier, les scientifiques ne peuvent plus hésiter et « doivent dire ce qu’ils savent », quitte à risquer de passer pour alarmistes.

« Les scientifiques du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) ont été trop timides, dit-il dans une entrevue donnée au Devoir. Le GIEC est commandité par les gouvernements » et ses conclusions doivent faire l’objet de consensus qui ne sont pas arrêtés uniquement par des scientifiques mais aussi par des politiques.

« Cet imprimatur politique, précise Louis Fortier, fait en sorte qu’on arrache toutes les dents de ses rapports. On en est rendu au point où on voit des sceptiques se réfugier derrière les conclusions du GIEC de 2004 pour dire que ce ne sera pas si pire, après tout. Présentement, on sent un remords monter parmi les chercheurs parce qu’on n’a pas été assez ferme, qu’on n’a pas assez défendu nos conclusions. On a plié devant le barrage des négationnistes pour mitiger nos conclusions. C’est grave, parce que les politiques vont certainement nous reprocher de ne pas les avoir avertis à temps. On a aussi été influencé par l’opinion publique qui ne veut pas entendre parler de catastrophes alors que des solutions existent pourtant, dont plusieurs cependant ne veulent pas entendre parler. »

Une accélération forcenée

Pour Louis Fortier, notre équilibre climatique actuel dépend du « bilan radiatif » de notre hémisphère, c’est-à-dire de sa capacité de réfléchir plutôt que d’absorber une importante proportion des rayons solaires grâce au pouvoir réfléchissant de la vaste calotte polaire. Par contre, ce qui se passe présentement accélère la mutation du climat au-delà de toutes les prévisions, dit-il, parce que plus la calotte polaire fond rapidement en été, plus l’océan Arctique absorbe la chaleur solaire, ce qui accélère la fonte de la glace l’année suivante parce qu’elle est moins épaisse d’une année à l’autre.

Tout se passe comme dans l’habitacle d’une voiture stationnée en été, donne-t-il en exemple. Si on enlève les réflecteurs du pare-brise, on provoque une hausse soudaine de la température intérieure. Or, dit-il, on prévoyait il n’y a pas vingt ans que la calotte polaire disparaîtrait vers 2070-2080 si les concentrations de gaz carbonique continuaient d’augmenter. Puis, des modèles plus perfectionnés ont prédit que l’océan Arctique serait libre de glace solide en été vers 2030. Et au rythme où on mesure maintenant la diminution du couvert de glaces, précise Louis Fortier, cela va se produire vraisemblablement dans sept ans environ, vers 2015, à moins d’épisodes météorologiques imprévus.

La calotte polaire de l’océan Arctique, explique le chercheur, a perdu l’été dernier 1,2 million de kilomètres carrés supplémentaires par rapport à 2006. Il y a une trentaine d’années, cette calotte affichait une surface de 8 millions de km2, mais elle n’en compte plus aujourd’hui que 4 millions.

Et, le plus inquiétant, ajoute ce spécialiste des glaces, c’est que la proportion de la « glace pluriannuelle », celle qui est forte et qui durait de deux à 11 ans, diminue sans cesse parce que son épaisseur diminue, ce qui la rend plus friable et la fait passer dans la partie vouée à la fonte annuelle. « De la glace de 10 ans, dit-il, il en reste très peu au pôle Nord. »

Avec la disparition prévisible de la calotte polaire d’ici quelques années, prévoit ce chercheur, c’est tout le bilan radiatif de notre hémisphère qui va soudainement basculer, faute d’apports en froid et en fraîcheur pour maintenir les températures tempérées actuelles. Il faut donc, dit-il, devancer de 30 ans les prédictions du GIEC, ce que corrobore aussi la fonte beaucoup plus rapide que prévu des glaces du Groenland. Cela est d’autant plus compréhensible et inévitable que les modèles prévisionnels utilisés par le GIEC ne tiennent pas compte de la réduction de l’albédo (le pouvoir réfléchissant) de la calotte polaire, tout comme ces modèles ne tiennent pas compte de la diminution de l’épaisseur des glaces.

Un chercheur de l’École navale supérieure d’océanographie des États-Unis a voulu intégrer ces variables et ces conclusions dans un modèle : les conclusions se sont avérées tellement inquiétantes, explique Louis Fortier, que ce chercheur a décidé de ne pas les publier « pour ne pas faire peur au monde ».

Un seuil déjà dépassé

James Hansen, le grand patron du Goddard Institute de la NASA, soutient que le seuil de 550 ppm de gaz carbonique ne tient plus, ce qui correspond en gros à une augmentation de la température moyenne de 6 oC. Ce seuil a souvent été évoqué comme celui de la catastrophe climatique totale ou de l’irréversibilité des changements.

Hansen soutient aujourd’hui que même le taux de 450 ppm préconisé par l’Europe comme objectif pour la deuxième phase de Kyoto est trop élevé car, à son avis, si les modèles mathématiques prédisent que c’est le nouveau seuil de l’irréversibilité, la paléontologie nous apprend au contraire que c’est autour de 350 ppm qu’il faut situer ce seuil critique, soit la concentration de CO2 atmosphérique des années 90.

Louis Fortier se dit d’accord avec les conclusions de James Hansen, « si on veut sauver la civilisation ».

Si la température moyenne augmentait de 2 à 6 oC sur la planète, dit-il, le climat entrerait dans une phase qui pourrait durer entre 10 000 et 15 000 ans, avant de revenir à ce qu’on connaît aujourd’hui. C’est ce que nous apprennent les traces laissées par le début de l’éocène, il y a 54 millions d’années, le seul moment documenté où on a vu basculer le climat aussi rapidement. Et il a fallu alors quelque 20 000 ans pour que se modifie cette tendance.

La disparition de l’albédo arctique va aussi chambarder profondément cet écosystème et reconfigurer la géopolitique internationale car, dit-il, cette nouvelle mer sera ceinturée par les grandes puissances que sont les États-Unis, l’Europe et la Russie, tout comme il y a 2000 ans les grandes puissances se sont concentrées autour de la Méditerranée.

Et les enjeux économiques, voire alimentaires, seront importants car déjà des pays comme la Corée s’équipent de grands pétroliers capables de naviguer même en hiver dans l’océan Arctique, alors que le Canada ne prévoit pas s’équiper pour patrouiller son propre territoire.

Les pêcheries de cette région, ajoute Louis Fortier, vont profiter des six mois de lumière et d’eaux libres, comme dans la mer du Nord. Si plusieurs espèces actuelles y sont vouées à la disparition - ours polaires, poissons et oiseaux - d’autres les remplaceront et la région deviendra une réserve alimentaire particulièrement convoitée.

Louis Fortier n’est pas sûr du tout que nous sommes collectivement prêts à faire face à des changements climatiques aussi importants et à si court terme, qui risquent de malmener la paix internationale avec leur cortège de réfugiés climatiques, d’affrontements pour le contrôle des eaux douces raréfiées, etc

N.D.L.R. La conférence a été annulée ; voirhttp://www.coeurdessciences.uqam.ca/
Rapporté par Jeffe
Qui a pris rendez-vous pour se faire greffer des palmes, ça pourra servir...
________________________________________
Sujets précédents:
J'ai "oublié" d'écouter Sarko
Le réseau freemen
Société de l'inutile
Crise alimentaire mondiale : le FMI et la banque mondiale craignent le pire
Tibet/Chine Pourquoi aujourd’hui et pas hier ?



Dernière édition par jeffe le Sam 3 Mai - 9:25, édité 8 fois
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Message  jeffe Lun 28 Avr - 18:52

SOURIEZ !
NOUS ALLONS TOUS VIVRE DANS UNE CITE LACUSTRE !





Enfin, ceux qui arriveront à survivre...
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Message  jeffe Sam 3 Mai - 9:18

Le réchauffement climatique pourrait entrainer
la migration d’un milliard de réfugiés


Selon M. Craig Johnstone, le Haut-Commissaire adjoint du HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le réchauffement climatique pourrait provoquer la migration de 250 millions à un milliard de personnes d’ici à 2050. Il s’agit là d’une « urgence à l’échelle mondiale » à laquelle nous devons nous préparer met-il en garde.



Par Nigel Morris, The Independent, 30 avril 2008

L’impact dévastateur du réchauffement climatique pourrait provoquer le déplacement d’un milliard d’individus d’ici à 2050.

Les politiques et les scientifiques réunis lors d’une conférence organisée aujourd’hui par l’Institute for Public Policy Research (IPPR) seront alertés contre les conséquences de la hausse des températures à travers la planète qui pourrait déclencher une migration massive atteignant une ampleur sans précédent.

Des centaines de millions de personnes pourraient être contraintes d’abandonner leur terre en raison de pénuries d’eau et de mauvaises récoltes dans la majeure partie de l’Afrique, ainsi que dans le centre et le sud de l’Asie et l’Amérique du Sud. Le réchauffement pourrait aussi accroître le nombre de personnes souffrant de famine et peser sur les prix des produits alimentaires alors même que l’agriculture peine à faire face à une demande croissante en raison d’une aridité de plus en plus prononcée.

L’augmentation du niveau des mers pourrait également causer des ravages, dans les communautés côtières en Asie du Sud, en Extrême-Orient, dans le sud des îles du Pacifique et les Caraïbes qui verraient leurs habitations submergées.
Les populations du nord et l’ouest de l’Afrique pourraient migrer vers l’Europe, tandis que la frontière sud des
États-Unis serait confrontée à une nombre accru de réfugiés en provenance de l’Amérique Centrale.

Les participants à cette conférence entendront le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) les avertir que le monde développé devrait commencer à se préparer à faire face à d’énormes mouvements de population causés par le changement climatique.
Lors de cette manifestation organisée par l’IPPR, prendront également la parole un agriculteur du Kenya et un travailleur des Nations Unies basé au Soudan qui apporteront leur témoignage direct sur l’aridité de terres autrefois fertiles, aujourd’hui desséchées par l’extension du désert.

Craig Johnstone, le Haut-Commissaire adjoint du HCR, a déclaré hier que l’humanité fait face à une « urgence à l’échelle mondiale » dont les effets s’accumuleront au cours des quatre prochaines décennies. Il a déclaré qu’il était impossible de prévoir avec certitude le nombre de personnes qui devront se réfugier en raison des changements climatiques, mais il fait état d’évaluations comprises entre 250 millions et un milliard d’individus d’ici à 2050. « Ce sera une urgence à l’échelle mondiale, mais... elle aura lieu progressivement et sur une longue période de temps. »

M. Johnstone a rejeté la suggestion selon laquelle les pays industrialisés occidentaux devraient assumer ce fardeau du fait qu’il soit responsable de la majeure partie du changement climatique.
Mais il considère cependant que « c’est une obligation pour ceux qui ont les moyens d’être utile que d’aider. Ils ont une obligation d’assistance envers l’humanité. »
Il a également déclaré que le HCR avait déjà apporté son aide après les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre et le tsunami de 2004 et a ajouté : « les conséquences des changements globaux seront sans doute plus difficiles à traiter mais inévitables. »

Actuellement, le statut des réfugiés, qui sont définis comme des personnes fuyant la persécution d’un État, est déterminé par la Convention de Genève de 1951. L’accord, toutefois, ne permettrait pas de couvrir les personnes qui deviennent sans-abri ou apatrides en raison de changements de la situation météorologique mondiale.

La pression est donc de plus en plus forte pour que la communauté internationale parvienne à un consensus sur les moyens de traiter la question. M. Johnstone a déclaré « nous sommes fermement en faveur de l’existence de mécanismes internationaux adéquats pour y faire face. »
Danny Sriskandarajah, responsable des études sur les migrations à l’IPPR, estime que « le déplacement de millions de personnes sera l’un des effets les plus dramatiques par lequel le changement climatique affectera l’humanité. »

Hilary Benn, le Secrétaire à l’Environnement du gouvernement britannique, a déclaré qu’un accord global devait être atteint. « Le changement climatique est la plus grave menace à long terme pour le développement dans les pays pauvres, et si il n’est pas enrayé des millions de personnes pourraient être forcées d’émigrer pour échapper aux effets de la sécheresse, des inondations, des pénuries alimentaires et de la montée du niveau de la mer », a-t-il averti.
_____________________________________________________________________________________________
Publication originale The Independent, traduction Contre Info
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Message  crabe à roulettes Lun 5 Mai - 8:59

D'après de nouvelles estimations présentées à l'occasion de la conférence de l'Union européenne des géosciences(1), le réchauffement climatique pourrait élever le niveau des océans de 80 cm à 1,5 m d'ici à la fin du siècle. Des estimations bien plus pessimistes que celles formulées dans le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat (GIEC).

Ces prévisions s'appuient sur les travaux du laboratoire océanographique britannique Proudman, dont l'une des chercheuses, Svetlana Jevrejeva, a évoqué le rythme accéléré de hausse du niveau des océans. Après 2 cm au XVIIIe siècle, 6 cm au XIXe et 19 cm au siècle dernier, le niveau pourrait s'élever de 80 cm à 1,5 m d'ici à 2100.
Or, le GIEC dans son rapport définitif rendu public fin 2007 estime que la hausse devrait être comprise entre 18 cm et 59 cm. Il s'agit de "sous-estimations" selon Simon Holgate, également chercheur au laboratoire Proudman.
De surcroît, cette fourchette est jugée bien optimiste par certains spécialistes comme le directeur de l'Institut Goddard de la NASA, James Hansen ou le professeur Rohling dans un article publié dans la revue Nature Geoscience .
James Hansen précisait l'année dernière(2) que "les calottes sont soumises à des effets non linéaires très importants et à des rétroactions" encore partiellement prises en compte.
Actuellement, l'effet de serre lié aux activités humaines contribue à un forçage radiatif de 2 w/m². Or, il suffirait d'un seul watt supplémentaire pour que la planète se retrouve à la température la plus élevée de la période interglaciaire précédente, où le niveau de la mer était alors supérieur de cinq à six mètres... Selon James Hansen.

L'augmentation du niveau des océans trouve son origine dans la dilatation thermique de l'eau (un corps plus chaud occupe plus de volume) mais aussi dans la fonte quasi généralisée des glaciers continentaux.
Même si les estimations divergent encore sur l'ampleur de l'élévation, les scientifiques s'accordent sur le fait que les régions du monde qui en souffriront le plus seront, comme de coutume, les pays en développement d'Afrique et d'Asie, où les moyens manquent pour édifier des protections contre les inondations. Alors que l'élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques plus violents sont déjà une réalité tangible dans les pays asiatiques, des dizaines de millions de réfugiés climatiques supplémentaires sont à prévoir dans le cadre de cette nouvelle étude.
A ce titre, "si (le niveau des mers) augmente d'un mètre, 72 millions de Chinois seront déplacés, ainsi que 10% de la population vietnamienne", a prévenu Svetlana Jevrejeva.
crabe à roulettes
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L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici dix ans Empty Re: L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici dix ans

Message  jeffe Lun 5 Mai - 9:07

Merci Cher Crabe.
Mais pourquoi deux fois le meme texte ?
Et est-ce ce site ta source ? www.notre-planete.info
jeffe
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Message  crabe à roulettes Mar 6 Mai - 11:43

ho la ! désolé j'ai merdouillé en postant ! tu peux supprimer un des deux messages!
oui le texte vient de "planète-info"

Le Bhoutan craint les tsunamis de montagne

Envoyé spécial à Thimphou PIERRE PRAKASH Souce

coincé entre l’Inde et la Chine, le minuscule royaume himalayen du Bhoutan est probablement l’un des pays qui a fait le plus d’efforts pour préserver son environnement au cours des dernières décennies. L’écologie est en effet l’un des quatre grands piliers de la philosophie économique qu’applique le pays depuis les années 70, le fameux «bonheur national brut», fondée sur le principe que le bien-être de la population doit passer avant la course à la croissance.

La chasse est ainsi interdite, les forêts recouvrent toujours 70 % du territoire national, dont un quart est réservé aux parcs nationaux, et la nature est jugée si importante que l’obligation de la préserver a carrément été inscrite dans la nouvelle Constitution. Malheureusement, le Bhoutan ne peut pas contrôler ce que font ses voisins, ni le reste de la planète. Malgré ses efforts, il risque donc d’être touché par le réchauffement climatique. Question de géographie. Au nord, dans l’Himalaya, le royaume abrite en effet des centaines de glaciers. Or, «non seulement les glaciers reculent bien plus vite que prévu, mais pendant la période chaude, des lacs glaciaires se forment en surface, parfois sur plusieurs kilomètres de large et des dizaines de mètres de profondeur, explique Hans Van Noord, un géographe néerlandais spécialiste du réchauffement climatique. Si la moraine lâche, ce sont des centaines de milliers de mètres cubes d’eau qui déferlent d’un coup, emportant tout sur leur passage.» Cela s’est d’ailleurs déjà produit en 1994, tuant 17 personnes et rasant l’un des plus beaux monastères du pays. Les sceptiques souligneront que le phénomène est naturel, mais «le fait qu’il y ait de plus en plus de lacs, de plus en plus grands, prouve bien que le phénomène s’accélère». Au-delà du danger pour les habitants, ces potentiels «tsunamis de montagne» pourraient bouleverser l’économie.

L’Etat bhoutanais tire en effet la majeure partie de ses recettes de l’hydroélectricité, qu’elle vend à l’Inde voisine. Or, des flash floods («inondations soudaines») risqueraient de détruire les infrastructures, et la fonte des glaciers de menacer l’existence même des cours d’eau. Parallèlement, la régularité des moussons pourrait être affectée par le changement climatique, et la hausse des températures pourrait provoquer l’apparition de nouvelles maladies, tant agricoles qu’humaines, voire rendre les plaines du sud impropres à l’agriculture, laquelle emploie plus des trois quarts de la population. Une expérience est d’ailleurs déjà en cours pour faire pousser du riz à 2 700 mètres d’altitude, au cas où.
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Message  crabe à roulettes Mer 7 Mai - 11:53

Climat : le commencement de la fin...
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L’équilibre climatique pourrait basculer d’ici sept ans


C’est ce qu’a affirmé Louis Fortier, océanographe et biologiste de l’université Laval (Québec) dans Le Devoir de Montréal le 24 avril dernier. Si nous ne voulons pas sérieusement dérouiller, c’est tout de suite qu’il faut agir ra-di-ca-le-ment.

Élu « Personnalité scientifique de 2005 » par La Presse et Radio-Canada, Louis Fortier est le directeur d’Articnet, le plus important programme de recherche en réseau sur les changements climatiques à travers le Canada. Il n’a donc rien du dangereux activiste mauvais prophète qui tente d’effrayer le commun des mortels avec des fables apocalyptiques.

À notre connaissance, il n’est pas affilié non plus aux éco-warriors hirsutes et il n’est payé par aucune force occulte pour démoraliser les marchés financiers ou pour culpabiliser les possesseurs de 4x4. Tout ça n’empêche pas Louis Fortier, en homme responsable, de tirer la sonnette d’alarme.

Dans un entretien avec Louis-Gilles Francoeur, journaliste au Devoir, Louis Fortier annonce que l’accélération des changements climatiques va au-delà de toutes les prévisions. « Les scientifiques du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) ont été trop timides, dit-il. Le GIEC est commandité par les gouvernements. » Traduction : les conclusions du GIEC sont rédigées par des scientifiques et par des politiques. Elles doivent rechercher le consensus. « Cet imprimatur politique fait en sorte qu’on arrache toutes les dents des rapports. On en est rendu au point où on voit des sceptiques se réfugier derrière les conclusions du GIEC de 2004 pour dire que ce ne sera pas si pire, après tout. Présentement, on sent un remords monter parmi les chercheurs parce qu’on n’a pas été assez ferme, qu’on n’a pas assez défendu nos conclusions. On a plié devant le barrage des négationnistes pour mitiger nos conclusions. C’est grave, parce que les politiques vont certainement nous reprocher de ne pas les avoir avertis à temps. On a aussi été influencé par l’opinion publique qui ne veut pas entendre parler de catastrophes, alors que des solutions existent. »

Les scientifiques ne doivent pas être à la botte des politiciens. Qu’ils disent au grand jour ce qu’ils savent. Que les savants cessent d’être complaisants, pour ne pas dire complices, avec les puissants. On attend d’eux courage et audace. Au cœur de l’assourdissant concert de langues de bois et de mensonges, la parole de Louis Fortier doit donc être entendue et amplifiée quand il livre le fruit de ses travaux. Même si on préférerait largement se laisser bercer par des roucoulades optimistes...

L’équilibre climatique actuel dépend du bilan radiatif de l’hémisphère nord, de sa capacité à réfléchir plutôt qu’à absorber les rayons solaires grâce au pouvoir réfléchissant de la calotte polaire. « Ce qui se passe actuellement accélère la mutation du climat au-delà de toutes les prévisions, dit Louis Fortier. Parce que plus la calotte polaire fond rapidement en été, plus l’océan Arctique absorbe la chaleur solaire. Ce qui accélère la fonte de la glace l’année suivante parce qu’elle est moins épaisse d’une année à l’autre. »

Le scientifique poursuit. « On prévoyait, il n’y a pas vingt ans, que la calotte polaire disparaîtrait vers 2070-2080 si les concentrations de gaz carbonique continuaient d’augmenter. Puis, des modèles plus perfectionnés ont prédit que l’océan Arctique serait libre de glace solide en été vers 2030. Et au rythme où on mesure maintenant la diminution du couvert de glaces, cela va se produire vraisemblablement dans sept ans environ, vers 2015, à moins d’épisodes météorologiques imprévus. La calotte polaire de l’océan Arctique a perdu l’été dernier 1,2 million de kilomètres carrés supplémentaires par rapport à 2006. Il y a une trentaine d’années, cette calotte affichait une surface de huit millions de kilomètres carrés, mais elle n’en compte plus aujourd’hui que quatre millions. Et, le plus inquiétant, c’est que la proportion de la glace pluriannuelle, celle qui est forte et qui durait de deux à onze ans, diminue sans cesse parce que son épaisseur diminue. Ce qui la rend plus friable et la fait passer dans la partie vouée à la fonte annuelle. De la glace de dix ans, il en reste très peu au pôle Nord. »

La calotte polaire disparue, le climat de l’hémisphère nord va basculer très rapidement et pour longtemps. Privées d’apports en froid, les températures tempérées que nous connaissons vont vite appartenir au passé. « Il faut donc devancer de trente ans les prédictions du GIEC. Ce que corrobore aussi la fonte beaucoup plus rapide que prévu des glaces du Groenland. Cela est d’autant plus compréhensible et inévitable que les modèles prévisionnels utilisés par le GIEC ne tiennent pas compte de la réduction de l’albédo (le pouvoir réfléchissant) de la calotte polaire. Tout comme ces modèles ne tiennent pas compte de la diminution de l’épaisseur des glaces. Un chercheur de l’École navale supérieure d’océanographie des États-Unis a voulu intégrer ces variables et ces conclusions dans un modèle. Les conclusions se sont avérées tellement inquiétantes que ce chercheur a décidé de ne pas les publier pour ne pas faire peur au monde », poursuit Louis Fortier dans Le Devoir.

Un autre spécialiste va dans le même sens que Louis Fortier. Il s’agit de James Hansen, le patron du Goddard Institute de la NASA. Une grosse pointure également peut suspecte d’extrémisme écolo. Il affirme que l’humanité a franchi le seuil critique en matière de changements climatiques en 1990, lorsque la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère terrestre a dépassé le cap des 350 parties par million (ppm). Nous en sommes aujourd’hui à 385 ppm et cette concentration augmente au rythme de 2 à 3 ppm par année… L’Europe s’est fixée le taux de 450 ppm dans la deuxième phase du protocole de Kyoto. Pour Hansen, ce seuil qui annonce la catastrophe climatique générale et l’irréversibilité des changements est beaucoup trop haut.

La paléontologie nous donne aussi des indications fondamentales sur notre situation. « Si la température moyenne augmentait de 2 à 6°C sur la planète, le climat entrerait dans une phase qui pourrait durer entre 10 000 et 15 000 ans, avant de revenir à ce qu’on connaît aujourd’hui. C’est ce que nous apprennent les traces laissées par le début de l’éocène, il y a cinquante-quatre millions d’années, le seul moment documenté où on a vu basculer le climat aussi rapidement. Et il a fallu alors quelque 20 000 ans pour que se modifie cette tendance », argumente Louis Fortier.

A très brève échéance, on peut s’attendre à d’énormes chambardements écologiques et géopolitiques. Disparition des espèces polaires, redistribution des enjeux économiques et militaires autour d’un nouvel espace maritime bordé par les Etats-Unis, l’Europe et la Russie, migrations tumultueuses des réfugiés climatiques, nouvelles menaces sur la paix mondiale… Louis Fortier n’est pas certain que nous soyons collectivement prêts à faire face à des changements aussi importants et aussi soudains. Nous non plus ! Le chercheur espère que le monde se réveillera vite. Pourquoi se réveillerait-il ? Hypnotisées par un certain confort, les belles déclarations des politiciens aux longues dents blanches, l’illusion de vivre une vie méga fun et sexy..., les masses sont plus préoccupées par le dernier jeu télévisé, par les performances de leur téléphone portable ou par la couleur de leur prochaine grosse voiture que par la survie de la planète.

Quant aux gens les plus revendicatifs, ils feraient bien d’inclure d’urgence des priorités environnementales aux slogans sur la défense du pouvoir d’achat, de la sécurité sociale ou des retraites. Au train où nous allons, dans quel état sera la Terre au bout de quarante ans de cotisations ? Ah la belle retraite qu’on nous prépare ! Nous vivons une époque ubuesque où tous les leaders de droite, de gauche ou même parfois d’extrême gauche font comme si nous avions une éternité sereine et réjouissante devant nous. Quand des centaines de millions de personnes se retrouveront sous le niveau de la mer, on ne rigolera plus du tout.

Ce que les premiers écolos annonçaient dans les années soixante-dix est sous notre nez. Le scénario se déroule hélas comme prévu. Mais c’est tout juste si on lève le pied. Au lieu d’agir promptement, on tente encore de nous leurrer avec des mesures aussi efficaces qu’un pansement sur une jambe de bois. Avec le développement durable, le capitalisme a trouvé de quoi calmer un moment les naïfs. Le développement durable était une excellente idée il y a trente ou quarante ans. Mais maintenant, il est trop tard. Et chaque année qui passe, nous rapproche un peu plus d’une situation inextricable. Si les citoyens du monde ne se réveillent pas tout de suite, nous pourrions vivre dans un cauchemar qui fera des films Mad Max et Soleil vert de charmants contes de fées.

Il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Le capitalisme, machine morbide et suicidaire, préfèrera crever en nous entraînant tous plutôt que d’arrêter ses conneries. Il faut casser le cou des politiciens qui osent encore parler de croissance quand seule la décroissance peut sauver l’humanité. Comment continuer à croître dans un monde fini aux ressources épuisées, dans un monde inégalitaire dirigé par des voyous incapables de voir plus loin que leurs gros et petits profits ? Stop. On arrête. On réfléchit. Et on prend les choses en main.

Les utopistes sont aujourd’hui celles et ceux qui pensent qu’il est possible de continuer comme si tout allait bien. Repeindre en vert pâle les vieilles façades délabrées ne suffira pas. En fait, un changement radical de société est à envisager. Nous ne sommes même plus dans le débat idéologique. C’est une évidence, une question de survie. Il faudrait réinventer nos modes de vie, nos loisirs, nos transports, notre habitat, notre consommation, notre façon de penser le travail, la retraite... de manière équitable, fraternelle, solidaire, libertaire.

Nous vivons une époque formidable. Mais, comme je n’ai qu’une confiance relative dans mes contemporains et que l’avenir sent pas mal le soufre, juste un conseil. Si vous aimez les enfants, n’en faîtes pas. Si vous en avez déjà, bougez vous le cul. Sinon, un jour, ils pourraient vous attaquer en justice pour les avoir fait naître sur une planète pourrie.
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Message  jeffe Mer 7 Mai - 13:26

Merci cher Crabe pour ce texte
J'y ai rajouté le lien vers la source du texte et celui vers le texte de référence.
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